Un moment magique, une expérience géniale, vu d’en haut notre région est magnifique, les Pyrénées superbes … bon allez je m’arrête là et vous emmène avec moi dans les airs.
Arrivés vers 19 h 00 au « Barrage du Gabas », il a fallu attendre que le vent se calme, que la chaleur tombe un peu.
Puis le doute s’installe un moment, le vent toujours pareil, les nuages arrivent, les orages sont prévus. Depuis le temps qu’on attend cette sortie, on ne va pas repousser. De plus que l’on nous informe que ceux du matin ont eu un temps superbe, un vol sympa qui a duré une heure, la météo ne peut pas nous lâcher maintenant.
Et puis la bonne nouvelle tombe, les pilotes et les montgolfières sont là, c’est parti, on déballe le matériel sous « les ordres » de nos pilotes. Bé quoi bon pas les ordres, les instructions, vous savez comment cela se met en route, enfin en l’air une montgolfière ?
Tout d’abord il faut décharger et déplier la voile.
Allez on ouvre en grand « la bouche » de la bestiole et l’aide d’un maxi ventilateur on gonfle la voile. Ça s’appelle une voile au moins ?
Ho la la mais il y a des équipes qui sont plus douées que les autres, ça va plus vite !!!
Et voilà les premiers qui nous quittent déjà.
Allez encore un petit effort on y est presque.
Dans la nacelle (de dos, en tee tee-shirt bleu) Guillaume notre super pilote envoie du gaz (en feu je ne sais pas si vous le voyez bien sur la photo) dans la voile afin de finir de gonfler et redresser la montgolfière.
A notre droite, un autre équipage s’envole, l’impatience est là et pour ma part une petite pointe de stress me noue un peu l’estomac.
Et puis le grand moment arrive on décolle tout en douceur, entourés de parts et d’autres par les autres montgolfières. Et là c’est magique plus de crainte, je savoure chaque instant et ne sais pas où regarder.
Petit à petit le lac au bord duquel nous avons décollé s’éloigne.
Quel calme, on n’entend pas un bruit, à part le pchiiiiii du brûleur à gaz que Guillaume active de temps à autres.
Ha certains ont décidé de faire du rase motte.
Vu du ciel les Pyrénées sont superbes, dommage que les nuages se soient invités ce soir là.
Puis tout d’un coup le soleil décide enfin de nous accompagner. Ho mais c’est quoi cette espèce de petit avion, vous le voyez ? C’est un petit point noir à gauche de l’ombre de notre montgolfière.
Il tourne autour de nous, nous salut, on lui fait des signes de la main, puis il s’eloigne vers les autres montgolfières.
Tout au long de notre vol, les gens s’arrêtent et klaxonnent, dans les jardins, les barbecues fument, les verres trinquent, Guillaume nous fait descendre un peu afin de nous rapprocher des spectateurs.
Un monsieur nous demande même « Où allez vous? » Guillaume lui cri ‘Là ou le vent nous portera !!! »
Moi aussi j’ai déjà stoppé ma voiture afin de montrer des montgolfières dans le ciel aux enfants, moi aussi j’ai salué en espérant un jour faire partie du voyage et là ce soir c’est fabuleux, mon tour est enfin venu !!!
Et puis l’instant que personne n’attendait arrive et oui il va falloir se poser, revenir sur le plancher des vaches….
…donc on va franchir ce petit bosquet et puis derrière celui-ci notre fabuleuse aventure va prendre fin.
Pour une équipe le périple s’achève…
… et à notre tour nous allons pas tarder à nous poser…
… et voilà c’est fait on pose pied à terre.
Mais bon cela n’est pas fini on ne va pas laisser la montgolfière en plein champs donc on replie.
Nous chargeons le tout sur la remorque et allons rejoindre nos collègues pour boire un petit coup de Jurançon et recevoir notre « Certificat d’Ascension » remis par le responsable de la société « Sud Ouest Montgolfière« .
Je tenais remercier Guillaume, pour sa gentillesse, et toutes les réponses à nos nombreuses questions. J’ai vraiment passé un moment formidable.
Bon encore une petite dernière avant de refermer la page sur cette belle ascension. Ha et puis je ne vous ai pas tout dis notre pilote Guillaume son nom de famille est Demontgolfier. Et oui un descendant d’un des deux célèbres frères Demontgolfier ce qui a apporté un peu plus de magie à ce vol.
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